Une API n’est pas jugée uniquement sur ses fonctionnalités, mais sur sa capacité à rester disponible, prévisible et stable dans le temps. C’est là que la gestion des erreurs et des SLA (Service Level Agreement) devient stratégique : elle structure la relation entre vos équipes, vos clients et vos partenaires techniques.
Les erreurs font partie de la vie d’une API : timeout, dépassement de quota, données invalides, endpoint temporairement indisponible… La différence se fait dans la manière dont elles sont gérées et exposées à vos intégrations.
Une bonne stratégie d’erreurs limite l’impact sur les utilisateurs finaux et accélère le diagnostic en cas d’incident.
Les SLA ne sont pas qu’un document juridique : ce sont des engagements concrets sur la disponibilité et la réactivité des API. Ils doivent être alignés avec les enjeux métiers réels de vos applications.
Concrètement, cela se traduit par des SLO mesurables (objectifs de service) et des tableaux de bord de suivi pour piloter la qualité en continu.
Quand un incident survient, la confiance se joue sur deux axes : la rapidité de réaction et la qualité de la communication. Un bon dispositif d’alerte et de reporting permet de :
L’objectif : transformer chaque incident en levier d’amélioration, et non en source récurrente de tensions.
Pour garantir la disponibilité, la fiabilité et la performance d’une API, il est essentiel de s’appuyer sur des indicateurs et des engagements clairs. Les notions de SLA et de SLO permettent d’encadrer ces engagements et d’offrir une visibilité précise à vos équipes comme à vos partenaires techniques.
Le SLA est un engagement contractuel entre le fournisseur de l’API et ses utilisateurs.
Il précise le **niveau de service garanti**, comme la disponibilité mensuelle ou annuelle
(par ex. 99,9 % uptime), le temps de réponse maximal, les délais de résolution d’incident
ou encore les plages de maintenance planifiées.
Le SLA est donc la promesse officielle de qualité de service.
Le SLO est un objectif technique mesurable, utilisé pour suivre et piloter la qualité réelle de l’API.
Il s’agit d’indicateurs de performance concrets : temps moyen de réponse, taux d’erreurs admissible, stabilité
d’un endpoint critique, ou encore délai maximal entre deux mises à jour.
Le SLO sert à contrôler que le niveau promis dans le SLA est respecté au quotidien.
Corriger une erreur d’API ne se limite pas à “patcher” un endpoint en urgence. Pour éviter les régressions et sécuriser vos intégrations, il est indispensable de suivre un processus structuré, reproductible et documenté.
Tout commence par la détection : alertes de monitoring, logs applicatifs, retours des équipes métiers ou des partenaires. L’objectif est de qualifier rapidement l’incident :
/orders, /webhooks/payment, etc.) ?Une erreur non reproductible est très difficile à corriger proprement. On isole donc un scénario minimal de reproduction : payload précis, headers d’appel, contexte d’authentification, volume de charge. C’est à ce stade que l’on inspecte les logs, traces et métriques (latence, CPU, dépendances externes, etc.).
La correction ne doit pas seulement “faire disparaître” l’erreur, mais renforcer la robustesse globale de l’API :
Chaque correction doit être couverte par des tests automatisés (unitaires, d’intégration, éventuellement end-to-end) puis déployée de façon contrôlée sur les environnements concernés. Après le déploiement, un suivi rapproché des logs et métriques permet de confirmer que :
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